Just Fun

Extrait d’un poème 

Depuis toute petite j’adorais la poésie j’en ai même écris des dizaines et plus encore, mais après mon mariage j’ai laissé place à de nouvelles passions, mon mari et mes enfants, pendant 7 ans je me suis donné corps et âme dans ses trois relations passionnelles. Mais il y’ a un mois j’ai retrouvé goût à la poésie et je voudrai en partagé un avec vous. 
Esprit de beauté, reste encore un peu, chantait-il dans son Jardin D’Eros, ils ne sont pas tous morts, tes adorateurs de jadis. Il en vit encore un petit nombre de ceux à gui le rayonnement de ton sourire est préférable à des milliers de victoires, dussent les nobles victimes tombées à Waterloo, se redresser furieuses contre eux. Reste encore, il en survit quelques-uns qui pour toi donneraient leur part d’humanité et te consacreraient leur existence. Moi, du moins, j’ai agi ainsi. J’ai fait de tes lèvres ma nourriture de tous les jours et dans tes temples j’ai trouvé un festin somptueux, tel que n’eût pu me le donner ce siècle affamé, en dépit de ses doctrines toutes neuves où tant de scepticisme s’offre sous une forme si dogmatique.
«Là ne coule aucun Céphise, aucun Hissus. Là ne se retrouvent point les lois du blanc Colonos. Jamais sur nos blêmes collines ne croit l’olivier, jamais un pâtre simple ne fait gravir à son taureau mugissant les hautes marches de marbre et l’on ne voit point par la ville les rieuses jeunes filles t’apporter la robe brodée de crocus… »
Extrait de : Oscar Wild Poèmes. iBooks.

Ma vie de maman

Une âme de poète : se voir le plus possible.

Une âme de poète : se voir le plus possible.

Ces derniers jours quelques choses en moi a changé, un peu mystique, j’ai ressenti une certaine attirance vers la poésie, je lus des vers ici et là de poètes connus ou méconnus, je sourie, je pleure, je me plonge dans le passer, j’imagine un futur. Une belle poésie peut faire ressortir des sensations étranges, des fois inimaginable.
J’aime le beau, le vrai, le sincère. J’aimerai tellement que vous lisez ses quelques vers avec vos yeux, que vous les compreniez avec votre tête mais que vous les ressentiez avec votre coeur.
Se voir le plus possible et s’aimer seulement,
Sans ruse et sans détours, sans honte ni mensonge,
Sans qu’un désir nous trompe, ou qu’un remords nous ronge,
Vivre à deux et donner son coeur à tout moment ;

Respecter sa pensée aussi loin qu’on y plonge,
Faire de son amour un jour au lieu d’un songe,
Et dans cette clarté respirer librement
Ainsi respirait Laure et chantait son amant.

Vous dont chaque pas touche à la grâce suprême,
Cest vous, la tête en fleurs, qu’on croirait sans souci,
C’est vous qui me disiez qu’il faut aimer ainsi.

Et c’est moi, vieil enfant du doute et du blasphème,
Qui vous écoute, et pense, et vous réponds ceci :
Oui, l’on vit autrement, mais c’est ainsi qu’on aime.
Alfred de musset